Chandail tricoté à la main étendu sur un fauteuil avec une rose séchée à la main

Mon premier contact avec le tricot s’est fait quand j’étais en 2e année du primaire grâce à ma professeure, Candide. Mes souvenirs sont flous, mais ses enseignements me suivent encore aujourd’hui, preuve à l’appui!

À cette époque, mon premier projet a été un petit sac à bandoulière jaune et vert avec une attache en bois. Je dois dire qu’après cela, les seuls projets que j’ai entamé étaient de simples foulards! En fait, des foulards souvent inachevés devrais-je dire. Pendant de nombreuses années, je n’ai donc pas beaucoup progressé ou développé ce passe-temps jusqu’à mon retour de Corée du Sud en janvier 2014.

À la recherche d’un emploi et en attente de ma réponse d’admission pour une majeure en communications, j’ai repris ce passe-temps abandonné depuis tellement d’années pour me désennuyer. Bien sûr, je suis retournée à la chose que je connaissais le mieux: les foulards. J’en ai tout de même profité pour expérimenter avec de nouveaux points (blé et riz) et les fameux infinity scarves. Je prenais un grand plaisir à accomplir ces projets, mais une fois un emploi trouvé et les études reprises, j’ai vite remis le tricot au placard.

C’est en voyant ma colocataire Karina tricoter, quelques années plus tard, que j’ai eu envie de reprendre cette pratique. Encore une fois, j’ai voulu expérimenter avec une nouvelle technique, mais le projet restait le même. Vous l’aurez deviné: un foulard. J’étais sur la bonne voie, mais rendu à la dernière balle de laine, l’intérêt a commencé à péricliter pour finalement rester dans son sac pendant presque deux ans. Pourtant, Karina m’avait bien prévenu que de faire des foulards, c’est bien, mais que la redondance d’un tel projet menait souvent à l’abandon. L’astuce était plutôt de se lancer un peu de défi pour maintenir son intérêt jusqu’à la fin.

C’est avec ce conseil en tête que j’ai repris mes aiguilles à tricoter le mois dernier en voyant certaines filles sur Instagram faire leur propre chandail. Un des patrons m’a vraiment tenté et sous les conseils d’une cliente satisfaite, je me suis lancée dans cette nouvelle aventure.

Avant d’entamer ce projet, je n’avais jamais lu de patron de ma vie et il me manquait quelques accessoires. Avec l’aide de ma mère et Karina (qui m’avait d’ailleurs donné une petite trousse avec les essentiels quand je tricotais mon foulard), j’ai réussi à acheter le matériel nécessaire et commencé mon chandail.

Accessoires de tricot, soit des aiguilles interchangeables avec un cable, des ciseaux, un mètre à mesurer et une trousse.

Au début, je vous concède que l’entreprise était intimidante. Je lisais le patron et je n’y comprenais pratiquement rien. Quelques vidéos YouTube plus tard, d’appels à ma mère et plusieurs essais-erreurs, j’ai finalement pris ma vitesse de croisière en plus de comprendre de mieux en mieux où je m’en allais. Je prenais confiance à chaque nouvelle étape et du fait même, ma fierté pour ce vêtement que je créais de mes propres mains grandissait à vue d’œil.

J’avais envie de tricoter à toute heure du jour. Je tricotais avant de travailler, pendant mon heure du dîner, après le travail, toute la soirée… J’étais toujours impatiente de passer à la prochaine étape! Après une semaine et des sueurs froides de dernières minutes (j’ai manqué un peu de laine), mon chandail était terminé! Il n’est pas parfait – je pourrais vous nommer tous ses défauts – mais il a déclenché une nouvelle passion chez moi et ça, c’est vraiment excitant!

 

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Détails de mon chandail:

Patron Sable Sweater de Well Loved Knits
Laine Feeling Good de Wool and the Gang en Cinnamon Dust

Si vous avez envie de vous lancer et de tricoter ce chandail, n’hésitez pas à me poser des questions, il me fera plaisir de vous aider du mieux que je peux!

Et vous, savez-vous tricoter? Avez-vous déjà entrepris un tel projet?

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