Comme Carrie Bradshaw dans Sex and the City, j’aimerais tellement que ma routine d’écriture se fasse naturellement. En écoutant la série, je ne pouvais m’empêcher d’être un peu jalouse de son aisance à poser ses réflexions sur papier. En même temps, c’est facile de romancer l’écriture, mais la vraie vie n’est pas toujours aussi rose…
L’an dernier à pareille date, je publiais mon premier article sur ce blogue. Un an plus tard, je viens d’écrire le trentième article d’une aventure que je croyais difficilement réalisable. Petit bilan de cette première année comme blogueuse littéraire.
C’est étrange à dire pour quelqu’un qui écrit un blogue, mais l’écriture et moi, c’est pas toujours l’amour fou! En fait, la majorité de mes articles sont écrits de peine et de misère et ça me prend une bonne dose de patience pour passer à travers leur création. C’est sûr, certains sujets m’inspirent plus que d’autres, ce qui me permet de rédiger de manière fluide et sans un nombre incalculable de réécritures par la suite. Cependant, cette figure ne représente pas mon quotidien.
Pourquoi commencer un blogue en 2018 quand on a l’impression que tout a été dit? La question éternelle, je me la suis posée à répétition : qu’est-ce que j’ai de plus à dire?
Montréalaise, lectrice assidue et ex-libraire, je collectionne les livres depuis toute jeune et les feuillettes depuis toujours. La musique et les arts sont d'autres amours qui façonnent mon univers.