Le roman Homo sapienne, premier effort de Niviaq Korneliussen, est un tour de force. Chez elle comme à l’international, l’autrice a donné une visibilité à une communauté encore marginalisée dans la littérature populaire en plus d’exposer ces lecteurs étrangers à un territoire peu connu, le Groenland.
C’est étrange à dire pour quelqu’un qui écrit un blogue, mais l’écriture et moi, c’est pas toujours l’amour fou! En fait, la majorité de mes articles sont écrits de peine et de misère et ça me prend une bonne dose de patience pour passer à travers leur création. C’est sûr, certains sujets m’inspirent plus que d’autres, ce qui me permet de rédiger de manière fluide et sans un nombre incalculable de réécritures par la suite. Cependant, cette figure ne représente pas mon quotidien.
L’automne dernier, je voyais le livre Station Eleven d’Emily St. John Mandel partout. Les critiques à son sujet étaient élogieuses et j’en entendais que du bon autour de moi. Ne sachant pas ce qui m’attendait, j’étais emballée de pouvoir le commencer. Pourtant, plus j’avançais dans ma lecture, plus je devenais anxieuse face aux événements qui peuplaient les pages. Malgré moi, j’étais de plus en plus réticente à l’ouvrir. J’avais déclenché ce nouveau mal, l’écoanxiété.
Je vais être un peu prévisible aujourd’hui pour célébrer cette journée internationale des femmes en vous parlant de littérature féminine. Les femmes ont longtemps été négligées par le monde littéraire, mais leurs écrits sont de plus en plus célébrés et je souhaitais faire de même avec cet humble article.
On se sent parfois peu outillé pour aborder certains sujets. C’était le cas pour moi avec tout ce qui touchait l’histoire des Noirs. Face à tous les enjeux raciaux qui éclatent régulièrement dans les médias, j’étais constamment confronté à mon ignorance. Attristée et choquée par ce constat, je me suis donné comme devoir de m’informer davantage sur le sujet.
On passe tous du temps à se détendre devant un bon film ou une nouvelle série. Ça nous fait décrocher de notre quotidien, mais plusieurs productions sont bourrées de stéréotypes de genre sans toujours être très évidentes. C’est ce que Mirion Malle a voulu révéler avec sa bande dessinée Commando culotte, les dessous du genre et de la pop-culture.
Montréalaise, lectrice assidue et ex-libraire, je collectionne les livres depuis toute jeune et les feuillettes depuis toujours. La musique et les arts sont d'autres amours qui façonnent mon univers.