Depuis quelques semaines, une urgence d’apprendre et d’être renseigné sur tout m’habite. Après la mort de George Floyd et la vague de prise de conscience du racisme systémique dans nos sociétés, plusieurs listes de lecture, films, balados, comptes à suivre et autres outils d’éducation ont commencé à circuler. J’étais alors fébrile de tout lire et vite, mais les priorités se bousculaient dans ma tête. Pourquoi je n’arrive pas à faire la part des choses?
Je me souviens qu’au secondaire, je parvenais rarement à finir les livres qu’on nous faisait lire en classe. Bien malgré moi, je n’arrivais pas à connaître le dénouement du roman, car je ne lisais pas assez rapidement dans le temps alloué. Ma vitesse de lecture n’a pas beaucoup augmenté depuis et parfois j’en suis un peu complexée.
Récemment, j’ai lu un article fort intéressant sur notre rapport aux écrans et à la lecture. On y abordait les récompenses constantes que nous apportent notre cellulaire et notre difficulté à se concentrer profondément dans nos tâches. J’ai alors pensé à ceci: et si mes écrans étaient en partie responsables de mon inefficacité à terminer mes livres?
Montréalaise, lectrice assidue et ex-libraire, je collectionne les livres depuis toute jeune et les feuillettes depuis toujours. La musique et les arts sont d'autres amours qui façonnent mon univers.